zimzimcarillon
31 mai 2014

Les Fées

Mystérieuses et magiciennes, les Fées bercent les rêves et les contes de notre enfance. Célestes et bienveillantes marraines, la coutume veut qu’elles se penchent sur le berceau des nouveaux nés pour leur accorder des dons précieux. D’un coup de baguette magique elles exaucent les vœux et se montrent généreuses avec les enfants. Gardiennes charmantes de la nature, elles protègent les bois et les forêts enchantés. Belles, vaporeuses, fantaisistes et insaisissables, elles dansent au clair de lune avec les elfes dans des rondes effrénées et se transportent en un clin d’œil dans les airs à l’autre bout de la terre. Toutefois, soyez prudent car elles sont imprévisibles et susceptibles. Prenez garde à ne pas leur faire ombrage ou elles vous joueront un très mauvais tour. Ainsi, Obéron, roi des génies doit son drôle d’aspect et sa petite taille, trois pieds de haut, à une Fée offensée qui lui jeta un sort le jour de son baptême. Pour adoucir son sort une autre lui fit don d’une grande beauté. Les Fées ne sont pas toujours secourables, bonnes et serviables. Quelques unes versées du côté de la diablerie et dont il faut bien se garder sont vieilles, laides, bossues et méchantes. Méfiez-vous de la Carabosse et des redoutables Fées noires à la chevelure d’ébène qui usent de leur pouvoir et de leur baguette magique pour maudire et jeter des sorts. On dit que ces esprits d’un autre ordre président et filent nos destinées. Certains naîtront sous de bons auspices quand d’autres grandiront sous de sinistres augures. Cependant, on prétend que chaque enfant qui vient au monde a une bonne Fée qui l’attend !

Peinture préraphaélite représentant une fée. Take the Fair Face of Woman, and Gently Suspending, With Butterflies, Flowers, and Jewels Attending, huile sur toile, Sophie Anderson (1823/1903), collection privée, Londres.

The Fairy Dance (détail) by Robert Alexander Hillingford before 1904.

The bad fairy Carabosse by Léon Bakst, who created the décor and about 300 costume designs in 2 months for Diaghilev's lavish 1921 production of The Sleeping Princess in London.

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


Ces œuvres sont protégées par une certification CLEO qui confère à son auteur une date de création certaine sur son œuvre. Une signature numérique atteste de cette antériorité. Elle est soumise aux dispositions du Code de la Propriété Intellectuelle. Toute reproduction ou représentation totale ou partielle doit faire l’objet d'une demande d'autorisation auprès de l’auteur. Concept et titres déposés et enregistrés à l'INPI : Institut National de la Propriété Industrielle.

23 mai 2014

Le Merle, un oiseau plus noir que le corbeau

Cet oiseau se distingue par la couleur de son bec, le tour de ses yeux cerclés d’un beau jaune d’or et sa robe d’un noir profond nullement altéré par des reflets, comme celle de la corneille ou du corbeau. Le Merle aime la solitude et habite de préférence les bois sombres et épais plantés d’arbres toujours verts, comme le genévrier et le sapin. Toutefois, l’hiver on l’aperçoit souvent dans nos jardins. C’est un oiseau qui chante fort bien et même quand tous les autres oiseaux se taisent, il fait retentir dans les airs un sifflement éclatant bien avant les beaux jours du printemps. Capable de retenir les chants qu’on lui apprend et d’imiter les sons de différents instruments, il sait contrefaire la voix de l’homme et des animaux. Il se nourrit de baies, d’insectes, de vers et des fruits du sorbier dont il est particulièrement friand. Difficile à approcher, le Merle est un oiseau fin et rusé qui découvre les chasseurs de très loin, grâce à sa vue perçante. On dit que la chair des jeunes Merles est bonne à manger quand ils sont engraissés de raisins au temps des vendanges. L’huile où l’on fait cuire ces oiseaux est recommandée pour la sciatique et leur fiente dissoute dans du vinaigre fait disparaître les rousseurs du visage et les tâches de la peau ! Pour faire avouer tous ses méfaits à une personne endormie, mettez le cœur d’un Merle sous son oreiller. Dans la mythologie celtique ce volatile est lié à la magie et à l’Autre Monde. Aussi, Merlin l’Enchanteur aime se transformer en cet animal pour voyager dans le passé et l’avenir. On raconte qu’il existe un Merle blanc gardé dans une grotte par deux terribles dragons ; cet oiseau merveilleux plus léger que l’air a le pouvoir de rajeunir celui qui s’en empare. Mais prenez garde car le diable se montre parfois sous la forme d’un Merle. Cependant, on prétend que cet oiseau plus noir que le corbeau ne vit pas très longtemps parce qu’il a pour coutume de dormir cul au vent !

Blackbird by Johann Daniel Meyer, miniature Mahler in Nuremberg; Volume 2; Nuremberg, 1752. (image modified)

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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8 mai 2014

Aurelio Picca, Un giorno di gioia

6 mai 2014

Proserpine reine des Enfers

Environnée d’éternelles ténèbres, cette beauté brune au visage livide et au regard mystérieux règne sur le peuple des ombres. Reine des Enfers et souveraine toute puissante des morts, Vie et Trépas son soumis à son empire. Personne n’entre sans sa permission dans ces lieux craints des mortels et des dieux et les héros qui pénètrent dans sa demeure souterraine doivent lui présenter un rameau d’or. Aussi, aucun être sur terre ne peut rendre son dernier soupir sans que cette déesse infernale coupe le cheveu fatal dont dépend la vie des humains. Proserpine se tient sur un trône d’ébène aux côtés de Pluton « l’invisible », son redoutable époux. Autour d’elle des pavots et des narcisses jonchent le sol, symboles ordinaires de l’endormissement et du repos éternel. A ses pieds veillent le terrible Cerbère, le Sommeil et l’Oubli. Au milieu de cette cour infernale les Parques filent nos destinées et la Mort hideuse dresse sa faux sanglante. Autrefois, cette divinité était honorée dans toute la Sicile. La chauve-souris, la grenade et le narcisse lui étaient consacrés. On lui sacrifiait des chiens noirs comme à Hécate et des génisses stériles dont on répandait le sang dans des fosses pour qu’il pénètre au plus profond de la terre jusqu’aux Enfers. Pendant les funérailles les cheveux des défunts étaient coupés puis dispersés sur le seuil de leur maison ou dans les bûchers. Cependant, au retour du printemps, Proserpine prends congé de son mari et délaisse le royaume des ombres. Armée d’un flambeau qui guide ses pas dans les ténèbres, elle retourne à la clarté des cieux près de Cérès son auguste mère. Ensemble, elles veillent aux moissons et répandent leurs bienfaits sur terre pendant la belle saison.

Orpheus in the Underworld before Pluto and his queen (1880), by Henryk Siemiradzki.


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