zimzimcarillon

19 mars 2012

Les humides naïades

Ces nymphes aux prunelles verdâtres, qui reflètent les eaux douces qu’elles gardent farouchement, aiment au sortir de l’eau, se parer de voiles humides et embellir leurs charmes d’herbes aquatiques et de verts roseaux. Les naïades séjournent près des ondes claires et paisibles qui sinuent partout sur la terre, des rivières invitant à la baignade, des fleuves aux ondes tourbillonnantes et des cascades aux eaux fraîches et vives chutant avec fracas. Divinités limpides et fluides, elles plongent avec délice dans l'onde profonde et se laissent porter au fil de l'eau. Elles chantent et dansent sur les rives et s'endorment sur des lits de mousses légères et de joncs. Symboles de bienfaits et de santé, leurs eaux salutaires, aux pouvoirs divinatoires et purificateurs, s'écoulent de leurs urnes débordantes pour arroser, sur terre, les fleurs naissantes et les contrées verdoyantes. Chaque année, après la sécheresse de l’été, les Fontinales étaient célébrées en l'honneur des naïades. Ce jour là, on avait pour coutume de se réunir près des ruisseaux, des fontaines et des puits que l'on couvrait d'herbes florissantes. Les enfants étaient couronnés de fleurs trempées dans l'eau des sources pour les préserver des sorts et des maladies. Présidant à tous les éléments, à l'air lui-même qui en est imprégné, l'eau évoque l'immortalité de leurs âmes jaillissant en volutes bleutées des sources qui dispensent sur Terre, l’abondance et la fertilité !

Hylas and the Nymphs (detail) - John William Waterhouse - 1896.


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


Ces œuvres sont protégées par une certification CLEO qui confère à son auteur une date de création certaine sur son œuvre. Une signature numérique atteste de cette antériorité. Elle est soumise aux dispositions du Code de la Propriété Intellectuelle. Toute reproduction ou représentation totale ou partielle doit faire l’objet d'une demande d'autorisation auprès de l’auteur. Concept et titres déposés et enregistrés à l'INPI : Institut National de la Propriété Industrielle.

18 mars 2012

Les intrépides nymphes oréades

Belles et chastes, ces nymphes farouches au port altier règnent sur les contrées sauvages, les forêts isolées et hantent les plus inaccessibles sommets. Compagnes de la déesse Artémis, les Oréades peuplent la solitude des montagnes et sillonnent les sentiers montueux et les chemins escarpés de l’Etna. Retirées loin du monde, elles séjournent dans les antres frais et sombres des rochers que le temps à ouvragé. Celui qui s'enflamme pour leur charme et ose s'aventurer dans ces lieux sacrés, sera durement châtié. L’arc à la main, ces chasseresses traquent avec ardeur le gibier des bois de leurs flèches mortelles, à la suite de la divine Artémis. Le front couvert de sueur, épuisées par leur longue course sur les hauteurs, elles reviennent en troupe joyeuse et triomphante. Ensemble, elles célèbrent leur retour en chantant des hymnes à la gloire de leur déesse couronnée d'un croissant de lune. Chaque jour, ces amantes des montagnes et des bois posent leurs armes et suspendent leurs habits de chasse dans les arbres feuillus pour délasser leurs attraits dans les ondes fraîches et ombragées des naïades. Quelques-unes montent la garde pour qu'aucun regard ne puisse surprendre la grâce et la beauté de ces nymphes pudiques et effarouchées. Quelquefois on peut apercevoir, par-delà les cimes embrumées, le cortège des Oréades armées d'arcs et de flèches qui entoure le char d'Artémis tiré par quatre biches !

Nymphs bathing, Hendrick van Balen & Jan Brueghel the Elder, XVIIème siècle.


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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17 mars 2012

Circé, magicienne de grand talent !

Virtuose dans l’art des métamorphoses, Circé transformait les gens par sa voix et ses enchantements. Cette fille du Soleil, capable d'un simple geste d'assombrir le front de son père d’un voile nébuleux et de convoquer les dieux de la nuit infernale, habitait une île fascinante recouverte de plantes malfaisantes. Sa connaissance de chaque herbe et sa maîtrise des charmes les plus funestes, lui permettait d'asservir quiconque osait l’importuner ou ne cédait pas à sa volonté. Ainsi, Picus, fils de Saturne, qui s’était égaré sur ses terres, fut changé en pivert pour avoir eu l’outrecuidance de repousser ses avances. Les compagnons d'Ulysse qui exploraient l’île d’Ééa, furent saisis d'un grand effroi en arrivant aux portes du palais de Circé. Majestueuse et inquiétante, la déesse trônait entourée de nymphes et de mille bêtes sauvages se pavanant à ses pieds. Ces pauvres créatures asservies, n'étaient autres que des marins métamorphosés, autrefois, par ses philtres et ses brouets. Cependant, elle fut aimable et accueillit les hommes assoiffés en leur offrant un breuvage enchanté où elle mêla un poison secret. Tandis qu’ils buvaient sans méfiance, Circé effleura leur front de sa redoutable baguette. Les compagnons du célèbre héros se transformèrent aussitôt en vils pourceaux ! Terrifié, Euryloque qui s’était dérobé à la vue de Circé, avertit son maître sans tarder. Pour contrer les sortilèges de la déesse, Ulysse se muni, sur les conseils du dieu Hermès, d'une plante étrange à la racine noire et aux fleurs blanches comme le lait, nommée Moly. Fort de cet antidote, il triompha de Circé en repoussant de son épée la coupe empoisonnée et la baguette magique de cette enchanteresse maléfique. Vaincue, Circé abandonna ses funestes intentions et reçut chaleureusement Ulysse et ses compagnons. Séduits par la troublante magicienne, ils ne reprirent leur route qu'au bout d’une année. Un jour pourtant, l’heure du départ sonna. Circé donna alors à Ulysse les clés du chemin des Enfers d’Hadès pour que l’ombre du devin Tirésias prophétise son avenir. De retour de son voyage dans le royaume des morts, Ulysse écouta avec attention les prédictions de Circé qui le conseilla sur les dangers à éviter en lui dévoilant comment ne pas succomber au chant ensorcelé des sirènes, qui provoque l’oubli de soi-même. Au petit matin, élançant son navire sur les vagues agitées, Ulysse reprit son épopée en s'éloignant de l’île de la divine Circé. La déesse murmura des paroles mystérieuses et souffla dans les voiles un vent léger qui porta Ulysse par-delà les mers vers sa destinée. De leurs amours naquirent Télégonos, Agrios et Latinos ainsi qu’une fille, Cassiphoné. On prétend que Circé, élevée au rang des divinités sur l’ile d’Ééa, était vénérée. Mais on affirme que les dieux lui refusèrent l'immortalité en raison de sa malfaisance et de ses mœurs dépravées !

Circe and her Lovers in a Landscape - Dosso Dossi, 1525.

Boccace, Des claires et nobles Femmes
France, Paris, XVe siècle. Traduction anonyme
Paris, BNF, département des Manuscrits, Français 598, fol. 54v.

 

Circé, la magicienne, désirant garder le héros Ulysse près d'elle, jette un sort à ses compagnons qui sont transformés en porcs. Dans ce manuscrit, l'artiste anonyme a choisi de leur laisser une apparence humaine pour changer leurs têtes qui sont celles de porcs sauvages.


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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9 mars 2012

BLINK MAGAZINE #10

8 mars 2012

Tim Burton à la Cinémathèque française

Venez découvrir l'univers sombre et poétique du maître
du fantastique !

Tim Burton à la Cinémathèque française

700 œuvres exposées à découvrir 
à la Cinémathèque française - PARIS du 7 mars au 5 août 2012


Exposition Tim Burton à la Cinémathèque française - Bande-annonce

The Official Tim Burton Website   -   The Art of TIM BURTON

7 mars 2012

L'Essence de vipères

On prétendait que cette merveilleuse recette du père Aignan et du père Rousseau, médecins et Capucins de sa majesté au Louvre, avait toutes les vertus et qu’elle était excellente pour conserver la vie et la santé. C’était un puissant contrepoison et un admirable remède qui fortifiait les vieillards et conservait la vigueur des jeunes gens. Elle purifiait le sang, consumait tout ce qui il y avait d’impur dans l’estomac et coupait à la racine toutes les maladies. On pouvait même, parfois, grâce à l’absorption de ce précieux liquide, recouvrer subitement la santé ! Cependant, pour que ce remède donne des résultats étonnants, il fallait que les vipères aient été nourries exclusivement de miel et de rosée qu’elles lèchent sur les herbes. L’essence de vipère était préparée avec quatre ou six serpents dont on ôtait la tête, la peau, la queue et les intestins et dont on coupait la chair en petites pièces. Puis les morceaux cuisaient à feu très doux ou séchaient au soleil jusqu’à la réduction en poudre, pour passer facilement dans un tamis. On versait ensuite trois à quatre livres de poudre de vipère bien sèche dans une étuve que l’on mêlait avec trois fois son pesant de miel, on y ajoutait, parfois, quelques brins de safran. Le tout était bouilli et on laissait agir pendant dix jours la fermentation dans l’étuve. La préparation était ensuite distillée et évaporée plusieurs fois, jusqu’à l'obtention d’une essence de couleur jaune, comme une belle teinture d’or. Autrefois, l'Essence de vipère dont on parlait tant se vendait très chèrement !

Le Laboratoire des Capucins du Louvre.

 

zimzimcarillon ne recommande évidemment pas de tester ni les méthodes
ni les recettes de ce texte. A vos risques et périls !

 


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6 mars 2012

Le Baume Tranquille

Ce remède merveilleux découvert et gardé secret par l'abbé Rousseau et l’abbé Aignan*, ce dernier étant connu dans son ordre sous le nom de Père Tranquille, était doué de puissantes propriétés calmantes et apaisantes. La composition admirable de ce baume était une dissolution dans l’huile d'Olive de plantes chargées de principes narcotiques et d'herbes aromatiques. Les feuilles fraîches de la Belladone, de la Jusquiame noire, du Pavot, de la Morelle noire, de la Nicotiane et du Datura stramoine, étaient mêlées, pilées et cuites à feu doux dans l’huile d’Olive, dans une grande bassine en cuivre, en remuant de tant à autre avec une spatule de bois, jusqu’à évaporation de l'eau des végétaux. Après de longues heures de cuisson, l’huile chaude, qui avait pris une belle couleur verte, était versée sur les sommités sèches du Millepertuis, de l’Hysope, du Sureau et de la Sauge. Le mélange ayant refroidi, on y ajoutait les huiles volatiles de l'Absinthe, de la Lavande, de la Menthe, de la Marjolaine, de la Rue, du Romarin et du Thym. La préparation reposait alors pendant douze heures et quand on voulait le baume encore meilleur, on y ajoutait de gros crapauds entiers et vivants ! La mixture était ensuite décantée, filtrée et conservée pendant un mois dans des vases bien bouchés à l’abri de la lumière dans un endroit frais. Employé en friction dans les rhumatismes et les douleurs nerveuses, on affirmait que le baume Tranquille, aux innombrables vertus, était souverain dans toutes sortes de maladies vénéneuses et contagieuses !

Tacuinum sanitatis, XIVème siècle.

 

* Inventeur de nombreux remèdes, François Aignan, né à Orléans et mort à Paris au 17ème siècle, était un père capucin connu dans son ordre sous le nom de Père Tranquille. En 1678, il devint l’un des deux capucins dit du Louvre qui dirigeaient un laboratoire de chimie et de pharmacie où l’on distribuait des médicaments aux pauvres. Le Baume Tranquille fut l’un des remèdes dont il inventa la composition. Il vantait ce dernier comme une véritable panacée qui guérissait de toutes les maladies.

 

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5 mars 2012

L’eau de Mélisse des Carmes

Considérée par certains comme une panacée universelle, l’eau de Mélisse, aux excellentes propriétés, remonterait aux premiers temps de l’histoire de la Gaule, et les Carmes, qui se disaient les descendants des Druides, auraient hérité des derniers secrets de sa composition. Connue depuis le moyen âge et peut-être même depuis l’antiquité, l’eau des Carmes, dont les religieux ne dévoilèrent jamais l’exacte composition, était souveraine dans les vertiges, les syncopes, les apoplexies, le mal de mer, la mélancolie, le Choléra et les maux d’estomac… Ce cordial, ou potion, à l’ancienneté et à la réputation séculaire, était un stimulant pour le cœur, un tonique contre les migraines et délivrait des spasmes. Il existait, jadis, plusieurs recettes de l’eau de Mélisse. Mais on dit que la véritable eau de Mélisse des Carmes était un alcoolat qui pouvait se composer de quatorze plantes comme la mélisse officinale, l’angélique, le muguet, le cresson, le citron, la marjolaine, la primevère, la sauge, le romarin, la lavande, l'armoise, la sarriette, la camomille romaine et le thym et de neuf épices qui la parfumaient comme la coriandre, la cannelle, la girofle, la muscade, l’anis vert, le fenouil, le santal, la racine d'angélique et la racine de gentiane, le tout étant arrosé d’un litre de vin blanc généreux et d’un litre d’Esprit de vin rectifié. Cette eau bienfaisante, aux effets merveilleux et aux vertus surprenantes qui guérissait de tant de maux, avait une telle réputation que l’on peut dire qu'autrefois, l’empirisme dominait la science !

Chromolithographie, Cordial de Mélisse des Carmes xixe siècle, 1840.

 

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28 février 2012

Les Enfers d'Hadès et la mystérieuse Hécate, souveraine des arts de la magie

Le ténébreux Hadès et la sombre Perséphone, règnent sur le monde souterrain. A leurs côtés, trône la Mort aux ailes noires et au visage pâle. Inexorable et terrifiante, elle aiguise sans cesse sa faux tranchante. A l’entrée des Enfers, l’effroyable Cerbère aux gueules béantes et à l’échine hérissée de reptiles, veille sur les âmes qui entrent sans retour dans le palais de la Nuit. Au plus profond des entrailles de la Terre se trouve le Tartare, séjour des âmes criminelles qui ont enfreint les lois divines. Dans ce gouffre insondable, les parjures et les scélérats sont livrés aux Erinyes vengeresses qui n’auront de cesse de tourmenter les meurtriers par le remord et le fouet. Les Parques demeurent près d’Hadès et décident du sort des humains. L’une file leur destin, l’autre tient la quenouille et l’ainée coupe le fil de la vie, même les dieux ne peuvent arrêter ce qu’elles ont entrepris ! Mais la plus remarquable des déesses infernales est sans doute la mystérieuse Hécate à la triple tête couronnée de rameaux de chêne et de vipères entrelacées. Cette divinité qui détient la clef des abîmes, commande au Ciel, à la Terre et aux Enfers. Accompagnée des nymphes Lampades armées de flambeaux ardents, Hécate apparaît lors des éclipses lunaires suivie de ses chiens hurlants et menaçants. Entourée d’une clarté livide, elle porte une dague, un fouet sanglant et retentissant, ainsi qu’une coupe pour les sacrifices funèbres auxquels elle préside. Prodiguant richesses et prospérité à ses adorateurs, elle répand l'abondance et la fertilité ou inflige les plus horribles fléaux à l’humanité. Vengeresse du crime, elle siège au conseil des rois respectables et rend justice à leurs côtés. Elle octroie à son gré la gloire à qui lui plait, récompense le triomphe des guerriers, exauce les prières des voyageurs égarés et secoure les marins qui affrontent l’Océan déchaîné. On invoque la puissante Hécate pendant les accouchements, car Cronos, roi des Titans, lui a donné la noble mission de veiller sur la destinée des enfants. Bienveillante selon sa volonté, cette divinité crainte entre toutes, est vénérée aux carrefours et aux seuils des portes où l’on élève sa statue. On apaise cette redoutable déesse pendant les Hécatésies* par des offrandes nocturnes déposées en son honneur sur un autel. En ces lieux et à chaque nouvelle lune, les sorciers l’appellent sept fois à grands cris après lui avoir sacrifié une hécatombe de taureaux, de brebis noires et de chiens. Souveraine de la magie, des spectres et des terreurs nocturnes, cette déesse des ombres et de la lune, tourmente le sommeil des mortels qui ont provoqué son courroux. Aussi quand l’astre lunaire est dans son déclin, surgissent les Hécatées, fantômes effrayants qui épouvantent l’âme des mécréants. L’empire d’Hécate est immense et plus vaste encore est sa puissance car Zeus qui jamais ne renia ses pouvoirs, lui accorde les plus grandes faveurs et la comble d’honneurs !

 

* Hécatésies : fêtes et sacrifices en l'honneur d'Hécate que l'on faisait tous les mois à Athènes, ville de Grèce où l’on avait le plus de vénération pour cette déesse.

The Triple Hecate, 1795 - William Blake.


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27 février 2012

Charybde et Scylla, monstres marins du détroit de Messine

Scylla était autrefois une nymphe aimable qui inspirait de tendres sentiments à une foule de soupirants. Cependant, elle préférait se retirer dans son antre et se divertir en compagnie des néréides qui la chérissaient. Glaucus simple pêcheur, déposa, un jour de prise abondante, ses poissons sur le gazon du rivage. Aussitôt à terre, les poissons s'en retournèrent promptement dans la mer. Etonné de ce prodige, il goûta quelques brins de l'herbe enchantée et se sentit subitement attiré par l’onde profonde. Son corps se couvrit alors d'algues, se dépouilla peu à peu de son essence mortelle et se dota d'une queue de poisson. Glaucus prit l’aspect d’un vieillard à l'épaisse chevelure blanche et à la barbe humide. Ce nouvel habitant des eaux fut accueillit par Poséidon qui le compta parmi les divinités de l'Océan. Un jour pourtant, Glaucus aperçut la belle Scylla près de son rocher et l'admira. Touché par une indicible passion, il lui déclara son amour. Insensible, la nymphe le méprisa et s’enfuit dans son antre. Furieux et blessé, il se rendit au palais de Circé en implorant la déesse de rendre Scylla sensible à sa tendresse. Cependant, la redoutable magicienne s’enflamma pour ce nouveau dieu de la mer et lui conseilla d’oublier Scylla, mais Glaucus resta sourd aux avances de Circé. La déesse offensée se vengea cruellement en versant un poison dans l'eau où Scylla avait coutume de se baigner. A peine la nymphe mit-elle un pied dans la mer que tous ses attraits soudain disparurent. Son corps s’arma de douze bras aux griffes acérées. Sa taille s’entoura de six têtes de chiens aux gueules béantes pourvues de dents pointues et sanguinolentes. Effrayée d'elle-même, Scylla se précipita dans la mer et se transforma en un dangereux rocher où les vagues déferlent et s’écrasent dans un bruit assourdissant. Depuis ce jour, elle devint un terrible fléau qui épouvante les dieux et les mortels et fait trembler les nautoniers les plus chevronnés. Du creux de son rocher, elle sort ses horribles têtes et avale tous les vaisseaux et matelots qui passent près d’elle ! En face du rocher de Scylla, se trouve un abîme tumultueux nommé Charybde. Cette fille de Poséidon et de Gaia, fut foudroyée et métamorphosée en gouffre par Zeus pour avoir oser dévorer quelques bœufs du troupeau d’Héraclès. On dit que dans sa soif sans cesse renaissante et son appétit sans fin, la divine Charybde engloutit l’onde noire qui s'enfonce dans son abîme tournoyant, pour la vomir dans de terribles mugissements. Ces deux monstres marins qui habitent de part et d'autre du détroit de Messine entre Sicile et Italie, évoquent les courants impétueux des marées qui s’engouffrent en tourbillons rapides entre les rochers de cet étroit passage si célèbre par ses naufrages. Les marins qui s'aventurent sur ces périlleux rivages et tentent avec effroi d’échapper au gouffre écumant de Charybde, tombent assurément dans les bras dévorants de Scylla !

 

Le proverbe Tomber de Charybde en Scylla, usité chez les anciens, signifie tomber d’un péril dans un autre.

Glaucus et Scylla - François Chauveau - 3e quart 17e siècle 


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26 février 2012

Les Sirènes antiques aux voix magnifiques

Les Sirènes aux origines incertaines et aux voix sans pareil, enchantent les sens de ceux qui passent près d’elles. Parthénope chante, Leucosie tient une lyre et Ligée joue de la flûte. Compagnes de Perséphone et témoins de son enlèvement, elles prièrent les dieux de leur donner des ailes pour chercher la jeune déesse partout sur la terre, ce qui leur fut accordé. Un jour pourtant, elles furent toutes dépouillées de leur beau plumage par les Muses pour avoir osé témérairement leur disputer le prix du chant. Privé du don de voler, elles se réfugièrent dans la houle ténébreuse, non loin des écueils de Charybde et Scylla. Cependant, un oracle leur prédit qu’elles vivraient aussi longtemps que les marins se laisseraient envoûter par leur chant. Mais si un seul passait, elles périraient. Les Sirènes échouèrent à entraîner Ulysse qui se déroba à leur emprise. Les accords enchantés de la lyre d'Orphée, triomphèrent aussi de leurs talents et protégèrent les Argonautes d’une mort funeste. Deux fois vaincues, les Sirènes réduites au silence se jetèrent dans la mer où Poséidon les accueillit en souveraines. On dit que le vent tombe brusquement à l’approche du séjour des Sirènes quand elles remontent des flots pour assécher leur peine ancienne et leur tourment. Gare aux marins qui se laissent engourdir l'esprit par leurs chants trompeurs, car ils perdront la vie, éblouis par leur beauté et leur enivrante mélodie !

Ulysse et les Sirènes - Victor Mottez 1809/1897.


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25 février 2012

Les Hespérides, nymphes du couchant

Parées de voiles ornés d’étoiles, les Hespérides étaient les nymphes du couchant. Filles de la vénérable déesse de la Nuit, elles habitaient un jardin ravissant au milieu des brûlantes contrées de l’extrême Occident. Gardiennes terrestres unies aux divinités célestes, les Hespérides furent désignées par Héra pour veiller, avec le dragon ladon, sur l'arbre aux pommes d'or qu’elle avait reçu en présent de Gaïa le jour de ses noces avec Zeus. Ces fruits ardemment convoités, étaient sous la bonne garde du gigantesque reptile pourvu de cent têtes d’où sortaient d’horribles sifflements. Son corps enlaçait farouchement l’arbre sacré ployant sous les précieux trésors sans cesse renaissants. On dit que ces pommes aux reflets d’or possédaient des vertus surprenantes. Ainsi, la rapide et légère chasseresse Atalante, impossible à battre à la course, fut vaincue par Hippomène qui laissa tomber dans l'arène les trois pommes d’or qu’Aphrodite lui avait données. Curieuse, la jeune fille s'arrêta pour les ramasser et fut devancée à l'arrivée. C'est aussi avec l'un de ces fruits venus du jardin des Hespérides que la Discorde brouilla les déesses Héra, Aphrodite et Athéna, en jetant une pomme d’or dans la joyeuse assemblée des noces de Thétis et Pélée. Douées de métamorphoses soudaines et extraordinaires, les Hespérides aux voix admirables, accompagnées d’un cygne blanc, font retentir dans leur divin jardin les plus doux chants !

The Garden of the Hesperides - Edward Burne-Jones - 1869/1873.

The Garden of the Hesperides by Frederick, Lord Leighton, 1892.


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23 février 2012

Prix HSBC pour la Photographie 2012

Cécile Decorniquet, 
nominée pour le Prix HSBC pour la Photographie.
Directeur artistique 2012 :
Rafael Doctor Roncero. 

HSCB - Nomimés 2012

15 février 2012

La Salamandre, un reptile légendaire

Esprit élémentaire du feu au pouvoir venimeux, la Salamandre habite les profondeurs de la terre près des volcans. Symbole de pureté et d'invincibilité, ce reptile légendaire se nourrit des flammes et vit plusieurs milliers d'années. La Salamandre apparaît sous la forme d’un dragon ou de petits serpents jaillissant des flammes. Pendant les nuits d’orages, on peut l'apercevoir au cœur des éclairs et de la foudre sous les traits d'une belle jeune femme. Gardienne du feu divin et animal à sang froid, la Salamandre a le pouvoir d'éteindre les brasiers sans se brûler. On prétend qu'une étoffe faite de poils de Salamandre ne peut se consumer ! Mais prenez garde car la morsure de cet animal peut tuer et sa seule présence peut empoisonner l’eau des puits et les arbres fruitiers. Crépitante de vie et de lumière, la Salamandre au regard brillant, illumine et embrase à la nuit tombée, les orages et les cheminées. Dans l'obscurité j’invoque le feu sacré, que jaillisse des cendres une flamboyante Salamandre !

 

article : Oraison des Salamandres

The Garden of Earthly Delights, central panel.
Detail Man riding a salamander (upper left), Jérôme Bosch.

 


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14 février 2012

Les Elfes, des êtres étranges et secrets

Esprits des forêts sauvages, ces êtres lumineux qui voltigent dans les airs protègent la nature et la vénèrent. Etranges et secrets, les Elfes pratiquent la magie et conversent avec les animaux et les arbres. Doués d’une force extraordinaire, malgré leur petite taille et leur légèreté, ils manient l’arc avec habileté. D’une grande sagesse, ils possèdent aussi le don de voyance. Passionnés de musique, les Elfes adorent festoyer et danser sous un clair de lune argenté avec les Fées. Ensemble, ils forment des rondes folles et des farandoles dans les clairières couvertes de rosée. Mais dès le chant du coq et les premières lueurs du jour, ils disparaissent dans les brumes matinales ! Si par hasard, en promeneur noctambule et imprudent vous les surpreniez pendant leurs festivités, vous seriez envoûté et transporté dans une ronde ensorcelée sans espoir de retour. Veillez à ne jamais franchir le Cercle des Fées sans y être invité !

 

Sous la lune argentée, la mélodie ensorcelée vous emportera pour toujours, sans espoir de retour !

Fairy Rings and Toadstool,1875, Richard Doyle.

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


Ces œuvres sont protégées par une certification CLEO qui confère à son auteur une date de création certaine sur son œuvre. Une signature numérique atteste de cette antériorité. Elle est soumise aux dispositions du Code de la Propriété Intellectuelle. Toute reproduction ou représentation totale ou partielle doit faire l’objet d'une demande d'autorisation auprès de l’auteur. Concept et titres déposés et enregistrés à l'INPI : Institut National de la Propriété Industrielle.

13 février 2012

Les Sylphes, créatures diaphanes au regard azuré

Portés par les airs, au milieu des tempêtes et des vents, les Sylphes au corps mince et gracile, peuplent le ciel et passent leur temps à sculpter les nuages pour leur donner la forme qu'ils désirent. Nimbées d'un flou argenté, ces créatures diaphanes au regard azuré, vivent très haut dans les cieux entre les anges et les dieux. Suspendus dans les airs, ils dissipent les épaisses nuées pour laisser passer la clarté sur terre. Elancés et invisibles, les Sylphes aiment parcourir les cimes embrumées et se transporter en un clin d'œil à l’autre bout de l'univers et en tout lieu à la vitesse de l'éclair. Dotés d'une beauté extraordinaire, ces esprits de sagesse et de lumière soufflent, parfois, une brise pure et légère qui exalte les dieux et inspire les humains. Mais prenez garde, car un Sylphe de mauvais caractère ou en colère se transformera en tourbillon grondant et menaçant et soufflera sans fin, pour déclencher pluie, tempêtes et ouragans. Au milieu des anges et des dieux, les Sylphes traversent l’espace et le temps grâce au souffle du vent !

 

article : Oraison des Sylphes

Spirit of the Night - John Atkinson Grimshaw - 1879.

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


Ces œuvres sont protégées par une certification CLEO qui confère à son auteur une date de création certaine sur son œuvre. Une signature numérique atteste de cette antériorité. Elle est soumise aux dispositions du Code de la Propriété Intellectuelle. Toute reproduction ou représentation totale ou partielle doit faire l’objet d'une demande d'autorisation auprès de l’auteur. Concept et titres déposés et enregistrés à l'INPI : Institut National de la Propriété Industrielle.

8 février 2012

La sorcière aux secrets diaboliques et aux remèdes empiriques !

Mystérieuse et inquiétante, la Sorcière tire tous ses pouvoirs de vieux grimoires et d'une baguette ensorcelée animée par le diable en personne. Elle connaît des secrets magiques et diaboliques et des remèdes empiriques. Vêtue de haillons, elle est accompagnée d'un fidèle crapaud, d'un chat noir, d'un corbeau et d'une araignée qui se faufile là où elle ne peut aller. Penchée au-dessus de son chaudron où fument d'étranges brouets aux parfums nauséabonds, elle prépare des potions et de merveilleux poisons. Dans cette marmite, elle mélange des herbes maléfiques, de la bave de crapaud, des plumes de corbeau, des gouttes de sang, du venin de serpent, des écailles de dragon et des cornes de démons ! Après s'être frottée le corps d’un onguent dont elle a le secret, elle vogue dans les airs sur son balai. Cheveux au vent, elle rejoint le sabbat et invoque les forces du mal jusqu'à une heure matinale. Pour repousser les sorcières et leurs maléfices, accrochez sur votre porte une croix de branches de laurier et jetez une poignée de  sel  dans la cheminée !

La sorcière avec le hibou, 1895 - Heinrich Vogeler - Galerie Bassenge

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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3 février 2012

Le Matagot, un drôle de chat sorcier !

Cet étrange chat noir est une créature du diable et des sorcières, obtenue en échange de leur âme. Les vagabondages nocturnes et les yeux aux reflets inquiétants de cet animal qui errait dans les campagnes, en faisaient, il y a bien longtemps, un suppôt de Satan. C'est pourquoi dans certaines régions on coupait la moitié de la queue ou l'oreille de son chat pour l'empêcher d'aller au Sabbat. Cependant, ce chat sorcier, choyé et bien nourri par son maître, apporte prospérité et fortune au foyer. Chaque nuit, il s’en va quérir de l'argent et revient aux aurores avec un sac rempli de louis d’or ! Mais si le Matagot se sent négligé, il se venge en étouffant son propriétaire pendant son sommeil. On dit qu'il ne chasse pas la souris mais aime qu’on le nourrisse avec la première bouchée de chaque plat en réclamant même, parfois, le lait des nourrices. Pour avoir un si précieux serviteur, invoquez le diable à un carrefour isolé à quatre chemins en l’appâtant avec une belle poule noire !

 

Malheur à celui qui maltraite son Matagot, il risque d’y perdre son âme et sa peau !

"Femme au Chat", 2008 © Cécile Decorniquet Studio

 


MAGIE VERTE, les herbes et les arbres enchantés


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2 février 2012

ART TERRIBLE, l'expo à Bruxelles

Art Terrible l'Expo du 2 février au 29 mars 2012

RDV à la Artfiler Gallery à Bruxelles ce jeudi, à partir de 18h, pour le vernissage de l'exposition : 
« ART TERRIBLE, l'expo » qui réunit les 4 Lauréats d'Art Terrible dont la photographe Cécile Decorniquet.

1 février 2012

Magazine Miroir de l'Art

Miroir de l'Art n° 33

Découvrez l'univers de la photographe Cécile Decorniquet dans le Magazine Miroir de l'Art n°33 de février 2012, consacré à une sélection de 100 artistes contemporains. 

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